Suivez le quotidien de l'association Hope and Care !
Molnlycke Health Care a décidé d’apporter son soutien à l’association Hope and Care, qui intervient à Varanasi (Bénarès) en Inde du Nord. Aujourd’hui, nous avons décidé de vous partager le quotidien de la mission de cette association.
Semaine du 10 janvier 2020
De Janvier à Mars, Hope and Care assurera des soins médicaux gratuits dans son dispensaire de rue au bord du Gange, dans un quartier particulièrement défavorisé, habité principalement par des « Intouchables », ces hommes, femmes et enfants hors caste et qui sont méprisés au quotidien. En 2020, Hope and Care a décidé d’aller plus loin qu’auparavant en louant un local pour y soigner en particulier les femmes pour lesquelles les soins de rue ne sont pas adaptés.
Semaine du 17 janvier 2020
Les 14 bénévoles sont arrivés à Varanasi le 6 Janvier.
Tous se sont mobilisés pour équiper et rendre opérationnel rapidement le nouveau local (trier les dons, organiser, préparer les mallettes de soins dédiées au dispensaire de rue…).
En 2019, les dons d’équipements et les dons financiers permettant de payer les consultations de médecins, des spécialistes et des hospitalisations avaient permis de dispenser 4998 soins, en partie pour la Kumbh mela (le plus grand pèlerinage religieux au monde), contre 2895 soins sur la même période en 2018.
Les volontaires agissent tous les jours de 9h00 à 13h00, sauf le dimanche et les jours de fêtes religieuses hindouistes. Les après-midis sont consacrés aux soins et conseils en post hospitalisation/suites de couches, au dispensaire ou chez les familles.
La majorité des patients habitent le quartier et les autres (20%) sont des personnes de passage, des pèlerins, des étrangers, des villageois des alentours de Varanasi…
Sachez que les volontaires d'Hope and Care financent intégralement leur vol et leur séjour.
Semaine du 24 janvier 2020
La saison 2020 de Hope and Care a débuté par une intense journée de retrouvailles et de mise en route pour l’équipe arrivée depuis à peine 24h : tri du matériel, des médicaments, préparation des mallettes, découverte du nouveau dispensaire en dur, grand coup de balais et achat des premiers équipements.
En fin de journée, Jacqueline, Babeth, Romain , Thomas et Flo font une pause sur les ghats au son de « Babeth, Babeth ! », qui est la tête de file de l’association. Le ton est donné, de 2 ans à 70 ans, chacun arrive d’un peu partout pour des embrassades, des rires mais aussi pour partager des douleurs, des blessures, des récits joyeux ou infiniment tristes , que d’émotions…
Hope and Care s’installera dès le lendemain à 9h00 à Harischandra. Si Hope and Care avait un carnet de rendez-vous il serait déjà plein… comme celui des invitations, nous avons déjeuné aujourd’hui chez « Kalpana», 45 ans et mère de 6 enfants vivant dans deux pièces totalisant mois de 9m2 et sans fenêtre. Impossible de refuser quoi que ce soit, elle était si heureuse de nous accueillir.
Semaine du 31 janvier 2020
Lorsque nous sommes arrivés à Harischandra le 7 Janvier dernier, une vieille Matagi (Femme) avait élu domicile au pied de notre petit dispensaire de rue. Elle est venue mourir à Varanasi au pied du Gange. Epuisée, dans l’impossibilité de se mouvoir, les gens du quartier se sont pris d’affection pour elle, lui offrant quotidiennement un peu de chaleur, de présence, de vieilles couvertures et autres tissus, petit feu de bois, Tchai bien chaud. Mordue profondément à la main par un chien, Babeth, Romain et Ali lui ont porté une attention particulière : soins, échanges pour panser sa douleur et sa grande faiblesse. Malheureusement, elle s’est éteinte quelques jours plus tard. Personne ne sait qui elle était. Les habitants , d’extrême pauvreté mais de grande richesse de cœur, lui ont témoigné un très belle hommage. Une belle histoire qui montre la réalité quotidienne de la mission de l’association.
Semaine du 7 février 2020
Chaque matin, pèlerins, habitants et passants, viennent retrouver les bénévoles de l’association : soins, échanges, et rires s’enchainent. Un matin, un homme vient nous demander de l’aide pour sa femme qui ne peut se déplacer, son sari ayant pris feu. Mère de 10 enfants à environ 35 ans, elle est très lourdement brulée. Cet accident est survenu 15 jours auparavant à la suite duquel elle est allée à l’hôpital mais n’y est pas retournée depuis, les pansements datent de ce jour. De plus, elle ne prend pas de traitement médical associé. L’équipe Hope and Care l’a soignée et accompagnée quotidiennement pendant 8 jours, prodiguant soins et chants joyeux pour lui faire oublier la douleur. Aujourd’hui, nous sommes heureux de vous annoncer qu’ils ont gagné ! A partir de demain, les soins, ne seront plus que tous les deux jours. Une grande victoire et un soulagement pour l’association Hope and Care.
Semaine 14 février 2020
L’émotion était forte vendredi 24 Janvier pour l’association Hope and Care qui organisait l’inauguration de son nouveau dispensaire. A cette occasion, une cérémonie Hindouiste a été réalisée par un Brahmane (membre de la caste sacerdotale, regroupant les prêtres, les sacrificateurs, les professeurs et les hommes de loi) qui a repris tous les rituels, chants, invocations, adorations, appel des divinités Shiva, Parvati et Ganesh, de fleurs et de fruits,... aux côtés de tous les proches de l’association.
Le dispensaire est maintenant ouvert, les premiers patients sont déjà là. L’équipe Hope and Care souhaitait partager cette joie avec tous ceux qui ont aidé Hope and Care à grandir et permettre ce développement.
Une grande étape a été franchie avec ce dispensaire. Bravo à l’équipe !
Semaine 21 février 2020
Le nouveau dispensaire d’Hope and Care a élu domicile au bord du Gange à Harischandra. Dès l’aurore, tout s’éveille : il y a les Pujas, (cérémonies de Lever du soleil), les ablutions, les lessives, les vendeurs ambulants de chaï (thé au lait et aux épices ), les nettoyeurs d’oreilles, les pèlerins venus prier et déposer leurs offrandes. Harischandra, c’est aussi une vie de quartier forte avec des habitants très pauvres que nous appelons affectueusement « les familles des tas de bois », ce bois dédié aux crémations au milieu duquel se trouve leur bidonville et toute leur grande famille. « Ces hommes, ces femmes, ces enfants sont nos patients, nous les aimons pour leur simplicité, leur grandeur et tout ce que nous partageons avec eux au milieu de ce dénuement le plus total », explique Florence Dapoigny, membre de l'association Hope and Care.
Semaine 6 mars 2020
Le nouveau dispensaire d’Hope and Care a élu domicile au bord du Gange à Harischandra. Dès l’aurore, tout s’éveille : il y a les Pujas, (cérémonies de Lever du soleil), les ablutions, les lessives, les vendeurs ambulants de chaï (thé au lait et aux épices ), les nettoyeurs d’oreilles, les pèlerins venus prier et déposer leurs offrandes. Harischandra, c’est aussi une vie de quartier forte avec des habitants très pauvres que nous appelons affectueusement « les familles des tas de bois », ce bois dédié aux crémations au milieu duquel se trouve leur bidonville et toute leur grande famille. « Ces hommes, ces femmes, ces enfants sont nos patients, nous les aimons pour leur simplicité, leur grandeur et tout ce que nous partageons avec eux au milieu de ce dénuement le plus total », explique Florence Dapoigny, membre de l'association Hope and Care.
Semaine du 13 mars 2020
Dans le post d’aujourd’hui, Claudette, une bénévole de l’association Hope and Care et originaire du Canada partage avec nous sa passion humanitaire et son amour pour Varanasi : « En 2009, je venais à Varanasi tout-à-fait par hasard ayant trouvé mon séjour à Kolkota trop difficile. J'y ai rencontré une équipe de bénévoles extraordinaires et je m'y suis attachée. Un bon nombre de fois, j'ai dit que je n'y reviendrai plus, pourtant je suis à mon huitième séjour et, si tout va bien côté santé, j'y reviendrai. J'ai la chance d'être en contact quotidien avec la population d'Harishchandra grâce à l'équipe de Hope and Care et je peux maintenant participer aux soins, bien guidée par Babeth Coste-de Geyer, infirmière libérale qui vient ici depuis 14 ans. Plusieurs choses peuvent nous décourager de vivre en Inde : la chaleur, la saleté, le bruit, les odeurs... mais je dois dire que là où je me sens le plus vivante, c'est bien ici ! »
Rendez-vous vendredi prochain pour en découvrir davantage sur le quotidien de l’association.
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